Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La chambre de Gaspard
11 décembre 2018

Les hommes

Je n’ai je crois devant moi aucun modèle, que cette langue, que ma carcasse, que mon passé. Cette fois je n’ignore pas les hommes, leurs royaumes, leurs démocraties, leurs guerres. Les hommes ? Je ne les comprends pas. Je les écoute, je les regarde, il...
Publicité
11 décembre 2018

La langue

Suis-je seul dans ma langue (ici), en elle, avec elle ? Il est certain que je parle (ici). Il est certain que je parle seul (ici). Il n’est pas du tout certain que je sois (ici), en revanche. Je parlerais sans être (ici) ? Autrefois j’ai voulu être dans...
11 décembre 2018

Ma langue

Abus de langage, dit ma langue. C'est sans doute par abus de langage que je dis ma langue. Je ferais mieux de dire abus de langue, me dis-je : cette langue ne m'appartient nullement. Il est vrai que je n'en ai aucune autre, que si je me mets à parler...
11 décembre 2018

Moi-même

Je n’ignore pas les hommes : ils sont là. Les hommes sont là devant moi (depuis toujours), depuis toujours ils sont là (devant moi). Ils sont devant moi ? Ils sont en moi. Ils sont en moi (dans mes yeux, dans mes oreilles, dans mon ventre, dans mon cerveau,...
11 décembre 2018

Mon lecteur

Je n’ai en un sens écrivant jamais ignoré mon lecteur, lequel absent ne me dit rien, cependant est là (ailleurs) au même titre que moi (là ailleurs absent ne disant rien). La langue n’est essentielle qu’à l’intérieur d’elle-même. Je ne suis pas insensible...
Publicité
11 décembre 2018

Le silence

J’aime marcher, voir, me promener. En fait (dans les faits), en réalité (je veux dire dans le réel, je veux dire dans le réel que je connais), j’aime de moins en moins lire, parler, écouter mes semblables. Quand je marche, je regarde. Quand je regarde...
10 décembre 2018

Début

J’ai par la gentillesse d’un copain français de nouveau l’usage d’un ordinateur portable, j’ouvre le traitement de texte et naturellement je dois me faire au clavier dit français, je m’y ferai (grâce à la plasticité de ce qu’ils appellent mon cerveau)....
Publicité
Publicité